Au-delà des problèmes de fond que poserait une candidature portant un projet résolument progressiste, se pose la question des candidats susceptibles de porter ce projet.
Continuer la lecture de « « Bernie » est-il le bon candidat pour porter la voix des progressistes ? »L’élection américaine peut-elle se gagner au centre ?
A l’opposé complet de la stratégie portée par le camp progressiste, le camp modéré a pour premier objectif de récupérer l’électorat « volatile » qui a voté pour Donald Trump en 2016. C’est le credo développé par Pete Buttigieg ou Amy Klobuchar, les deux candidats issus d’états du Midwest qui estiment pouvoir mobiliser autour de leur approche (et de leur profil, on y reviendra) l’électorat des classes moyennes blanches et « rurales » qui se sentent délaissées par les élites mondialisées des côtes Est et Ouest que symbolisait à outrance Hillary Clinton, et qui ont sans doute fait basculer des états décisifs en 2016.
Continuer la lecture de « L’élection américaine peut-elle se gagner au centre ? »Un projet progressiste peut-il gagner l’élection américaine ?
Pousser un projet radicalement progressiste pour mobiliser les démocrates qui n’ont pas voté pour Hillary Clinton en 2016, c’est le pari de Bernie Sanders et à moindre degré d’Elizabeth Warren. Il s’agit d’insister sur la lutte contre les inégalités sociales, d’annoncer la création d’une assurance santé publique universelle (« Medicare For All »), de promouvoir la gratuité des études universitaires1La dette étudiante est .une préoccupation majeure au niveau individuel mais aussi au niveau macroéconomique : le risque d’éclatement de cette bulle financière est dans toutes les têtes., une profonde réforme pénale2Le système judiciaire américain est jugé particulièrement déficient et discriminatoire envers les minorités. Il s’agit donc là d’un sujet très mobilisateur pour les minorités notamment afro-américaines., une politique migratoire plus accueillante, un vrai plan de lutte contre le changement climatique (le « Green New Deal », censé créer des milliers de nouveaux emplois pour assurer la transition énergétique) avec le retour des Etats-Unis dans l’accord de Paris. Le tout en faisant de la lutte contre l’influence des lobbys et contre le pouvoir de l’argent à Washington un axe majeur de la campagne, avec un projet de taxation des – très grandes – fortunes.
Continuer la lecture de « Un projet progressiste peut-il gagner l’élection américaine ? »La primaire démocrate, une machine à perdre ?
A l’image de ce qu’on a pu connaître en France en 2017 à droite comme à gauche, ou lors de précédentes échéances, la primaire qui vient de rentrer dans une phase importante avec l’approche du « Super Tuesday » le 3 mars (primaires simultanées dans 15 états dont le Texas et la Californie) est un exercice risqué.
Continuer la lecture de « La primaire démocrate, une machine à perdre ? »Le « Trump bashing », une fausse bonne idée pour les démocrates
Pour un observateur extérieur qui analyserait le contexte de l’élection américaine au crible des critères français, l’élection 2020 peut paraître imperdable pour les démocrates compte tenu de l’adversaire.
Continuer la lecture de « Le « Trump bashing », une fausse bonne idée pour les démocrates »L’« électabilité », LE concept de la campagne démocrate
Comment désigner un candidat capable de rassembler tout son camp mais aussi d’attirer au-delà pour battre Trump ? C’est la question à laquelle sont confrontés les électeurs démocrates alors qu’approche le « super Tuesday » (primaires simultanées le 3 mars dans 15 états dont des gros états comme la Californie ou le Texas).
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