Trump et le « Big Lie » peuvent-il être des boulets pour les républicains lors les midterms ?

Dans le contexte actuel, la stratégie du parti républicain pour reprendre le Congrès lors des élections de mi-mandat de novembre prochain est en théorie très simple : il suffit de faire campagne sur l’inflation et sur les nombreuses difficultés rencontrées par le Président Biden.

Autrement dit, mettre en avant : la hausse des prix, mise sur le compte de la politique économique dépensière voulue par les démocrates ; l’augmentation de la criminalité, qui serait le fruit des discours anti-police des démocrates (avec le fameux slogan « defund the police » porté par une partie de la gauche progressiste après le meurtre de George Floyd mi-2020) et du laxisme démocrate ; le risque d’une nouvelle vague migratoire en provenance d’Amérique centrale, à l’image de celle ayant suivi l’élection de Biden ; et tant qu’à faire la faiblesse supposée des Etats-Unis sur la scène internationale, l’offensive russe en Ukraine étant dans ce récit la suite logique du retrait raté d’Afghanistan.

Bien sûr, dès lors qu’il convient aussi de mobiliser la base militante du parti et notamment la frange la plus conservatrice, il s’agira aussi de saupoudrer les critiques sur la situation économique et la politique menée par Joe Biden d’une dose raisonnable de « culture war ».

C’est-à-dire se présenter comme les défenseurs de la liberté (contre par exemple les mesures sanitaires liberticides comme l’obligation de port du masque) et des valeurs américaines, et comme le rempart contre le « wokisme » et la « cancel culture » de l’aile progressiste du parti démocrate et des mouvements anti-racistes comme « Black Lives matter ». Lesquels chercheraient à museler la  liberté d’expression, à réécrire l’histoire des Etats-Unis pour culpabiliser l’ensemble de la population blanche au nom de l’existence d’un racisme systémique évidemment fantasmé, à utiliser les écoles pour endoctriner les enfants dans une propagande anti-religieuse, pro-LGBT, etc. On en passe et des meilleures.

Pourquoi serait-il important, néanmoins, de ne pas trop en faire sur ces sujets ? Parce que la critique du Président et le niveau de l’inflation sont, de l’avis général, suffisants a priori pour attirer dans les isoloirs à la fois la base militante républicaine et les électeurs modérés et indépendants. Alors que des débats sur les sujets évoqués à l’instant pourraient peut-être remotiver une base démocrate manifestement démobilisée (c’est d’ailleurs ce qui incite les démocrates à tenter eux-mêmes de raviver cette « culture war ») et détourner une partie des électeurs indépendants ou modérés du vote républicain.

C’est avec ce besoin de retenue en tête que les républicains ont abordé les débats au Sénat sur la nomination, par Joe Biden, d’une afro-américaine à la Cour Suprême. Si les républicains ont insisté sur le fait que Ketanji Brown Jackson avait, durant sa carrière d’avocate ou de magistrat, soutenu des jugements laxistes, ils se sont évertués à ne pas paraître contester le principe même de nommer pour la première fois une afro-américaine à la Cour Suprême.

Alors que certains élus avaient commencé à critiquer cette nomination comme discriminatoire envers les potentiels nominés blancs, les républicains ont manifestement choisi de ne pas prendre le risque de se lancer explicitement dans une telle polémique, pourtant sans doute porteuse au sein de la base militante du parti. C’était d’ailleurs clairement la consigne donnée par le leader du groupe républicain au Sénat, Mitch McConnell. 

Mc Connell, qui est dans les faits un des personnages les plus influents du parti républicain1Bien plus en tout cas que les responsables du parti, souvent peu connus et peu médiatisés. ne s’en cache d’ailleurs pas : le parti républicain n’aura pas de programme autre que celui de critiquer le bilan du début de mandat de Joe Biden. Et il a cherché à tuer dans l’œuf les velléités d’une partie de son camp pour débattre d’un véritable programme, conscient que cela ne pourrait que donner des munitions aux candidats démocrates.

C’est aussi un aperçu de ce « playbook » (terme utilisé pour décrire les arguments électoraux mobilisables, en référence aux schémas de jeu préparés par les entraîneurs en amont d’un match de football américain) qu’a donné à voir le traditionnel discours de « réponse » de l’opposition républicaine au discours présidentiel sur l’état de l’Union, prononcé dans la foulée de ce dernier par la gouverneure républicaine de l’Iowa le 1er mars et dont on conseille la lecture, dans son intégralité.

« Comme vous, je viens de regarder le discours du Président Biden. Je l’ai écouté comme gouverneure, comme mère et comme grand-mère de onze petits-enfants, qui s’inquiète de voir son pays engagée sur la mauvaise voie.

Cela fait un an que Joe Biden est Président, est au lieu de mettre les Etats-Unis en marche avant, j’ai l’impression que le Président et son parti nous ont fait remonter le temps. Pour nous envoyer à la fin des années 70 ou au début des années 80. C’est-à-dire quand une inflation galopante matraquait nos familles, quand la criminalité submergeait nos villes, quand l’armée soviétique essayait de redessiner la carte du monde. »

Début du discours de Kim Reynolds, gouverneure de l’Iowa, chargée par le parti républicain de répondre au discours sur l’état de l’Union, le 1er mars 2022.

Le fait est que même si ces arguments sont largement contestables ou de mauvaise foi, même si la façon de les mettre en avant travestit souvent la réalité, ils sont sans aucun doute d’une efficacité redoutable, comme le montrent les sondages.

Et la plupart des observateurs politiques et des stratèges tant démocrates que républicains considèrent que, si la conjoncture ne change pas, une campagne correctement menée et parlant prioritairement d’inflation et d’insécurité devrait permettre aux républicains de reprendre sans coup férir la majorité tant à la Chambre des représentants qu’au Sénat.

Tout irait bien, donc, pour le parti républicain si, avant d’avoir à affronter les démocrates lors des élections de novembre prochain, les républicains ne devaient pas d’abord choisir, lors de primaires qui vont s’étaler tout au long du printemps, les candidats qui porteront leurs couleurs.

Or, gagner une primaire suppose d’abord de séduire la base militante du parti. Dans un pays où la base militante qui vote lors des primaires est clairement plus « extrémiste » que l’électorat qui se déplace pour les élections générales, les candidats devront donner des gages importants de conservatisme et insister sur les thèmes des « culture wars ».

Ceux qui se présentent dans des zones où la victoire lors de l’élection générale n’est pas acquise pour les républicains devront cependant éviter de prendre des positions trop ouvertement conservatrices qui pourraient ensuite être utilisées par les démocrates lors de l’élection générale, notamment dans les spots de campagne négatifs qui sont, rappelons-le, autorisés aux Etats-Unis – et considérés par les démocrates comme leur meilleure cartouche pour novembre prochain, compte tenu des difficultés à défendre leur propre bilan.

Les candidats dans des « swing states » (pour les candidats au Sénat ou au poste de gouverneur) ou dans des « swing districts » (pour les candidats à la Chambre des représentants) sont (d’un côté comme de l’autre d’ailleurs) rompus à cet exercice classique de séduction de la base pour s’imposer lors de la primaire, avant d’élargir son électorat pour une élection générale. 

Mais il existe une difficulté supplémentaire cette année : pour une frange militante du parti républicain, l’enjeu de ces primaires et des prochaines échéances électorales n’est pas tant de donner la victoire du parti républicain ou d’imposer des idées conservatrices que de ramener Donald Trump au pouvoir et de rejouer l’élection de 2020, dont une partie non négligeable des militants considèrent qu’elle a été véritablement volée, par la fraude, par Joe Biden et le parti démocrate.

Pour eux, il ne s’agit dès lors pas, à l’occasion des primaires, de désigner le candidat le plus compétent pour défendre les idées républicaines ou le mieux placé pour remporter l’élection en novembre, mais bien le candidat le plus loyal envers Donald Trump.

Or la caractérisation (le « litmus test », comme disent les américains) de cette loyauté, est la position vis-à-vis de l’élection présidentielle de novembre 2020. Quiconque, fusse-t-il ultra-conservateur, refuse de souscrire au « big lie », c’est-à-dire à l’idée que l’élection a été entachée de fraude et que Biden n’est pas un Président légitime, est immédiatement taxé d’être un traître, un RINO (« republican in name only »), qui devient la cible d’attaques féroces de la part des partisans de Trump.

L’opposition de ces électeurs MAGA peut-elle faire perdre un candidat ? En réalité, seuls les résultats de primaires impliquant des candidats se revendiquant explicitement anti-Trump pourraient permettre de se faire une idée précise. Mais très peu de candidats républicains aux primaires se risquent à faire le test.

On se souvient de l’attitude ambigüe des républicains juste après les élections de novembre 2020, lorsqu’un nombre très (trop) réduit d’entre eux avait reconnu la victoire de Biden. Si dans la foulée du choc causé par l’insurrection au Capitole le 6 janvier 2022, certains républicains avaient désavoué plus fermement le Président, la plupart d’entre eux avaient rapidement atténué leurs critiques, au point, à quelques rares exceptions près, de refuser de voter lors de la procédure d’impeachment.

Rien n’a changé depuis, au contraire. Même si nombre de républicains jugent sans doute Trump encombrant, aucun, à l’exception de ceux qui sont depuis longtemps et définitivement classés dans la catégorie des ennemis de l’ancien Président (tels Mitt Romney ou Liz Cheney), ne s’aventure à le dire publiquement. Le coût personnel et collectif d’une rupture semble trop important, puisque le risque est de s’aliéner tout l’électorat MAGA.

Il faut dire que la pression mise sur les élus anti-Trump a été suffisamment forte (et même violente, avec des menaces sur les concernés et leur famille) depuis plus d’un an pour que plusieurs sortants revendiquant leur opposition à Donald Trump renoncent à se représenter. Trump tient d’ailleurs un compte précis de ceux qui ont voté pour son impeachment et qui quittent la vie politique, se réjouissant chaque fois que l’un d’entre eux renonce.

On voit donc des candidats aux primaires rivaliser dans le Trumpisme, nier toute divergence avec l’ancien Président et chercher à obtenir l’ « endorsement » de ce dernier. Lequel est ravi d’être courtisé et toujours perçu comme le faiseur de rois.

Le récent débat entre candidats à l’investiture républicaine pour briguer le poste de gouverneur de Géorgie a marqué les esprits : au candidat soutenu par Trump, David Perdue, qui lui reprochait de considérer que l’élection de Biden avait été régulière, le gouverneur sortant Brian Kemp, resté en retrait en novembre 2020 quand Trump le pressait d’intervenir pour changer le résultat de l’élection, a répliqué en disant qu’il n’avait jamais dit que Biden avait gagné sans fraudes.

David Perdue : “[Brian Kemp] a dit que l’élection était régulière. Il nie toute fraude.

Brian Kemp : “Je n’ai jamais dit ça. Je n’ai vraiment jamais dit ça.

David Perdue : “Vous ne pensez pas que l’élection était régulière ?

Brian Kemp : “Je n’ai jamais dit que l’élection était propre. Vous me mettez les mots dans la bouche.

David Perdue : “La différence entre vous et moi, c’est que vous pensez que Jon Ossoff [le candidat démocrate vainqueur de Perdue aux élections sénatoriales en janvier 2021] et Joe Biden ont gagné à la régulière. C’est la différence entre nous deux.

Brian Kemp : “Laissez moi dire moi-même ce que je pense. Et ce n’est pas ce que j’ai dit. J’ai toujours dit qu’il y avait de la fraude dans toutes les élections.

Extrait du débat pour l’investiture républicaine pour briguer le poste de gouverneur de Géorgie, tenu le 24 avril, entre David Perdue, candidat soutenu par Donald Trump, et Brian Kemp, gouverneur sortant.

On voit aussi des candidats représentant pourtant clairement le parti républicain classique façon Reagan ou Bush père et fils s’aventurer dans le registre pro-Trump. C’est par exemple le cas de David Mc Cormick qui n’a pas hésité à utiliser, dans un spot destiné à faire le buzz, le chant de ralliement anti-Biden des partisans MAGA, « Let’s go Brandon ». Sans grand succès puisque Trump a endossé son principal rival, animateur star de shows télévisés2Au motif que le fameux Dr Oz a de très bonnes audiences..

Le risque pour le parti républicain est alors clair : désigner des candidats qui porteront, même s’ils ne sont pas de vrais Trumpistes, comme un boulet lors de l’élection générale leurs déclarations pro-Trump et surtout leur contestation des résultats de l’élection de 2020. Et surtout celui de voir la frange MAGA du parti investir les candidats les plus Trumpistes du plateau.

Est-ce que cela peut remettre en cause une victoire républicaine en novembre prochain ?

Dans de nombreuses scrutins locaux, le vainqueur de la primaire républicaine est assuré ou presque de remporter l’élection générale et peu importe au final qu’il soit radical, stupide, Trumpiste, conspirationniste ou même participant revendiqué à l’insurrection du 6 janvier (certains candidats le sont…).

Dans des zones où les scrutins seront plus disputés, certains candidats seront sans doute suffisamment habiles pour ne pas s’aliéner les électeurs MAGA pendant la primaire (d’autant que Trump n’endossera pas des candidats dans toutes les primaires) sans pour autant se créer des points de faiblesse pour l’élection générale : c’est ce qu’avait su très bien faire Glenn Youngkin en novembre 2021 pour être élu gouverneur de Virginie, malgré les tentatives désespérées de son adversaire pour lui coller une étiquette de Trumpiste.

Le mode de désignation des candidats n’est d’ailleurs pas neutre, selon que la primaire soit ouverte ou non, que le candidat soit désigné par une convention (comme c’était le cas pour Youngkin en Virginie) et non par une élection, etc. Ce n’est pas pour rien que les militants MAGA ont cherché depuis 2020, avec un certain succès, à prendre le contrôle des antennes locales du parti pour peser sur les modalités de désignation des candidats et maximiser les chances d’investir un des leurs. Ils ont par exemple essayé (sans succès, cependant) de changer le mode de scrutin dans le Wyoming pour avoir plus de chances de défaire Liz Cheney.

Enfin, les observateurs considèrent que même des candidats problématiques ou Trumpistes revendiqués ont une chance dans des « swing states » ou « swing districts » compte tenu du rejet de Biden et des démocrates qui révèlent les sondages.

Le risque de ne pas engranger tous les sièges gagnables à cause de la désignation de candidats problématiques est pourtant bien réel, surtout si Biden et les démocrates arrivent à redresser un peu la pente.

Car, si Trump reste populaire dans la base républicaine, son image est très négative dans la population en général.

Et un candidat ou une candidate qui aura déclaré que l’élection de 2020 a été entachée de fraudes ou qui aura déclaré que l’envahissement du Capitole le 6 janvier 2021 pour bloquer le processus de validation des résultats relevait de la liberté d’expression et constituait « un discours politique légitime », pour reprendre l’expression utilisée dans une déclaration officielle du parti républicain en février dernier3Au grand dam de Mitch McConnell., risque bien de susciter un fort rejet, offrant un angle d’attaque rêvé aux démocrates.

Ce n’est pas pour rien que Mitch Mc Connell, qui rêve de redevenir Président du Sénat, mène en coulisses une action active pour éviter que ne soient désignées des candidats fantaisistes (des « goofballs » ou imbéciles, pour reprendre une expression qu’il aurait utilisé en privé).

Il a sans doute en tête ce qui s’était passé en 2010, quand, par la faute de candidats extravagants4A l’image d’une candidate nominée pour briguer un poste de sénateur dans le Delaware qui s’était retrouvée, à quelques semaines des midterms, à expliquer qu’elle n’était pas une sorcière, après qu’une vidéo dans laquelle elle disait s’intéresser à la sorcellerie eut ressurgi. ou extrémistes poussés par le mouvement Tea Party,  quelques sièges au Sénat avaient été conservés ou gagnés par les démocrates.

C’est bien pour les élections au Sénat que la désignation de candidats extrémistes est problématique puisqu’il s’agit de gagner une élection impliquant tout le corps électoral d’un Etat, c’est-à-dire un électorat bien plus divers que celui des circonscriptions de la Chambre des représentants, souvent soigneusement découpées pour garantir la victoire de l’un ou l’autre des partis. Dans une élection sénatoriale dans un « swing state », comme pour les élections au poste de gouverneur de ces mêmes états, les candidats clivants ne sont pas aussi à leur avantage.

Or de nombreux sièges de sénateurs sont justement en jeu dans des « swing states » et dans quelques-uns d’entre eux, la primaire républicaine, pourrait bien investir des candidats repoussoirs qui transformeraient une élection censée être un referendum sur le début du mandat de Biden en une élection centrée sur la personnalité du candidat républicain et sur le « big lie ».

C’est le cas par exemple dans le Nevada, où le candidat ayant dirigé le mouvement de contestation des élections de 2020 est bien placé pour remporter l’investiture… et se retrouve à expliquer que, même si les élections étaient faussées en 2020, il faudra quand même aller voter en 2022. Ou dans le Wisconsin, où le sénateur sortant Ron Johnson est qualifié de « bébé du Tea Party et de QAnon », compte tenu de ses multiples sorties conspirationnistes.

Si l’establishment républicain est conscient du risque de gâcher une situation ultra-favorable, il est cependant largement démuni pour le limiter. Il est évidemment trop tard pour le parti républicain pour tenter de couper le cordon explicitement avec Trump : il serait suicidaire de mettre publiquement le parti à feu et à sang à la veille des primaires et six mois des élections générales.

Faute d’avoir su trancher la question de Trump dès après l’élection et surtout après le 6 janvier, quand l’opportunité se présentait pourtant, le parti républicain en est réduit à une sorte de fuite en avant et continue à lier son destin de court terme à la popularité de l’ancien Président.

Evidemment, si cela coûte des sièges, voire la majorité, les républicains auront à nouveau une opportunité de régler le passif Trump.

Mais il est bien possible que les républicains reprennent le Congrès malgré le boulet que représente Donald Trump et le « big lie ».

C’est d’ailleurs ce qui désole les républicains « never Trumper », qui voient bien que leur parti risque de manquer à nouveau une occasion de démontrer que le maintien d’un lien trop fort avec Donald Trump est non seulement problématique moralement mais aussi électoralement.

Pire, de nombreux républicains MAGA ou Trumpistes vont probablement être élus et renforceront encore l’emprise croissante de cette tendance sur le parti et sur les groupes républicains à la Chambre et au Sénat, compliquant encore la capacité des grands élus à se démarquer du Président.

Ce n’est pas pour rien que Mitch Mc Connell ou Kevin Mc Carthy (le chef des républicains à la Chambre) ne font pas aujourd’hui explicitement campagne contre les Trumpistes : ce sont leurs postes de leader des républicains au Sénat et à la Chambre, et donc potentiellement de futur « présidents » de ces chambres, qui sont en jeu, car les Trumpistes pourraient bien chercher à désigner l’un des leurs à leur place s’ils ne font pas allégeance.

Le parti républicain n’en a donc pas fini avec Trump. Au risque de mettre en péril ses chances pour 2022, mais surtout pour 2024. Car, à ne jamais vouloir affronter Trump, les républicains risquent bien de devoir en faire à nouveau leur candidat pour la présidentielle 2024.

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